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Résonance morphique et langage équestre

Les animaux en général et les chevaux en particulier réagissent par résonance morphique. Pour comprendre ce principe, imaginons que nous soyons tels des radios qui émettent et qui reçoivent des fréquences. Nous sommes une station radio qui émet une foule d’informations qui composent notre Être temporel. Nos émettons ainsi de manière induite sur une fréquence personnelle nos spécificités physiologiques et psychologiques, notre caractère, nos expériences de vie, nos blessures, nos états d’âmes, … , tous ces éléments sont enregistrés dans ce champ d’information appelé champ morphique. Chaque information est accompagnée d’une énergie pour la rendre active et perceptible. Ses interactions avec notre corps et notre conscience produisent les émotions, le carburant de la créativité. Les chevaux reçoivent ces informations comme lorsque nous regardons une émission de télévision. Ils ont l’image de notre personne et reçoivent en même temps toutes les informations qui nous concernent, un peu comme une carte psycho-biologique complète. Ce sont des fréquences vibratoires inhérentes à chaque personne et les chevaux les perçoivent sous cette forme. Leur instinct réagit ainsi en positionnant le curseur de manière relative entre l’instinct de fuite et l’instinct grégaire. Autrement dit, entre la peur et la confiance puisque les fréquences vibratoires se convertissent en émotions. Nous résonnons également de la même manière, mais nos capteurs sont brouillés par une activité mentale incessante et conceptualisatrice qui nous empêche de percevoir les informations reçues des Êtres extérieurs. Les humains sont dans le jugement permanent. Un jugement lié à leurs expériences de vie, à leur caractère, à leur égo, à leurs attentes de la vie. Il sont ainsi dans l’erreur permanente d’appréciation. Mais surtout, ils entretiennent ainsi un rideau opaque les empêchant de percevoir les informations réelles. Les chevaux n'étant pas dans cette mentalisation ininterrompue, ils reçoivent ainsi instantanément une cartographie complète de notre personnalité. Ils se fichent de notre physique, de la taille de notre maison, de la marque de notre voiture et de notre compte en banque. Ils réagissent ainsi aux fréquences de notre esprit, de notre âme. Pour pouvoir leur parler, nous devons ainsi apprendre à modifier notre état de conscience pour aligner nos fréquences cérébrales sur les leurs. Puis nous devons apprendre à parler une langue « cheval » non verbale basée sur des signes et des mouvements corporels, la zoosémiotique. Après seulement, nous découvrons les enseignements des maître écuyers du passé, mais en débarrassant les techniques de toute coercition. Il est infiniment plus simple de s'adresser à l'esprit du cheval, à son intelligence et à sa sensibilité. L'équitation devient alors un art spirituel. Tout est affaire de niveau de conscience. Il n'y a rien de magique à cela. Tout cela s’apprend et se travaille avec constance et assiduité. La principale difficulté résidant dans les formatages sociétaux et dans la volonté individuelle. C’est la clé d’une équitation de pleine conscience. A défaut, nous n’avons d’autre choix que de rester des marionnettistes qui tirent sur des ficelles pour obtenir la soumission du plus noble animal qui soit par des moyens plus ou moins coercitifs et douloureux. Dans quelques décennies, les Dieux des stades d'aujourd'hui seront considérés comme des tortionnaires. Car leur aura de l'instant est proportionnelle à la cécité de leurs admirateurs. Comprenne qui pourra …


Francis STUCK




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